Dans cet article, une présentation d’œuvres de jeunes artistes lauréats des concours de peinture traditionnelle chinoise et de calligraphie organisés par les écoles chinoises.
La révolution chinoise a bridé les élans artistiques de plusieurs générations. Les maîtres calligraphes et les artistes peintres, comme d’autres maîtres d’arts traditionnels (arts martiaux, Qi Gong, etc.), étaient devenus inutiles à la nation. Ceux qui ont pu émigrer ont préservé la culture traditionnelle et l’ont fait connaître au monde occidental.
Ceux qui sont restés et qui n’ont pas été emprisonnés ont dû mettre leur talent en jachère ou travailler à la gloire de la révolution.
Heureusement, depuis la libéralisation, les écoles chinoises enseignent à nouveau les arts et la culture millénaires et les enfants chinois apprennent la peinture traditionnelle.
De nombreux talents émergent des masses populaires préoccupées, on les comprend, par le Dieu « Argent » et tout ce qui est clinquant, kitch. Des écoles organisent, entre autres, des concours de peinture traditionnelle chinoise et de calligraphie.
Glanées au fil de mes voyages sur la toile, je vous présente les œuvres de jeunes lauréats, entre 9 et 18 ans, qui m’ont touchée à la fois par leur fraîcheur et leur maturité, sans oublier leur humour. Ce sont des copies d’artistes anciens ou contemporains.
La relève est assurée.
Merci de me dire celles que vous avez appréciées. Je pourrai vous en présenter d’autres du même genre, réalisées par des artistes confirmés.
A l’origine de ce blog, il y a mon amour de la peinture ZEN : calligraphie, peinture à l’encre de chine (également appelée « sumi-e » par les peintres japonais), et aquarelle chinoise. Mon entourage m’a encouragée à partager mes savoir-faire et aider les débutants à s’initier, par des démonstrations simples, à cet art millénaire et bienfaisant.
